La consommation d’alcool dans la vieillesse est susceptible de réduire le taux de mortalité

La consommation d'alcool dans la vieillesse est susceptible de réduire le taux de mortalité

Une nouvelle recherche affirme que la consommation d’alcool chez les personnes âgées pourrait réduire les risques de mortalité. Cependant, des recherches supplémentaires seront nécessaires pour cimenter ces affirmations. Certaines études suggèrent que la consommation modérée d’alcool protège les fonctions cardiaques et prolonge la vie. D’autres se sont prononcés contre ces affirmations, déclarant que ces études étaient erronées.

D’autres études affirment qu’une consommation modérée d’alcool peut protéger les femmes d’un accident vasculaire cérébral. Cela est dû au resvératrol, qui est un composant actif du vin rouge. Boire deux à sept verres de vin rouge pourrait également aider à traiter la dépression. Cependant, l’ivresse élevée augmentait également les risques de dépression.

Les bienfaits cardiovasculaires de l’alcool sont encore douteux. Une consommation modérée de bière, de vodka et de vin est censée aider à lutter contre les maladies cardiovasculaires. Cependant, ces participants ont réussi à adopter des modes de vie sains et à suivre des régimes méditerranéens. Les habitudes de consommation ont tendance à changer avec le temps, il est donc également difficile de suivre les effets à long terme de l’alcool. Les chercheurs ont également déclaré qu’il n’y avait pas suffisamment de données disponibles pour tirer des conclusions.

L’étude HRS, parmi les meilleures aux États-Unis, a étudié des sujets pendant 16 ans et a été dirigée par Katherine Keynes de l’Université de Columbia. Les données de 8000 personnes âgées ont été collectées depuis 1992.

Les chercheurs ont collecté des données auprès d’eux, concernant les habitudes d’alcool et mené des entretiens 2 fois par an entre 1998-2014. Cinq catégories ont été définies : buveurs occasionnels et buveurs modérés, buveurs excessifs, abstentionnistes actuels et abstentionnistes à vie. Une analyse a montré que les buveurs occasionnels et modérés avaient des taux de mortalité inférieurs à ceux des abstentionnistes. Ceux qui s’abstenaient actuellement avaient les taux de mortalité les plus élevés.

Mais on pense que ces personnes auraient pu cesser de boire lorsque leur santé s’est détériorée, signe d’une causalité inversée. Les buveuses occasionnelles et modérées avaient moins de chances de mourir prématurément que les abstentionnistes à vie.

Les auteurs du rapport avertissent que les résultats doivent être interprétés avec prudence, car ils pourraient contenir des erreurs de mesure et des biais. Des facteurs inconnus pourraient également avoir influencé les résultats. Des recherches supplémentaires sont nécessaires.